Le secret du sourire intérieur
Pour que le ch’i (énergie interne) puisse bien circuler, il faut que règne en nous le calme, tant dans le mental que dans le corps. Prenez donc une posture de détente assise, dos droit, et respirez par le nez. Puis installez cette respiration apaisante faite de longues respirations abdominales. Le diaphragme est actif, le thorax reste passif…
Cependant, l’apaisement intérieur ne signifie pas seulement muscles et nerfs détendus. Pour que s’installe en vous la détente profonde, il faut en plus que les organes vitaux (cœur, poumons, foie, reins, estomac, système nerveux, système circulatoire) soient détendus.
A cet effet les Taoïstes de l’Antiquité ont inventé et mis en pratique une méthode très simple, le sourire intérieur.
1. Le pouvoir de guérison du sourire
Il vous est sûrement arrivé de marcher dans la rue en grommelant, vous tracassant au sujet de choses que vous avez à faire, de vos rapports avec quelqu’un, de votre travail ou de la vie en général. A un moment, levant la tête, vous surprenez quelqu’un en train de vous sourire et, sans même en avoir conscience, vous lui rendez son sourire. En une fraction de seconde vos soucis se sont évanouis. Le dos redressé, vous continuez votre marche et quelque chose vous dit que tout s’arrangera. Le vrai sourire a des pouvoirs fabuleux.
Quand vous adressez un sourire à quelqu’un, il se sent réconforté. Quand vous souriez à vos plantes, celles-ci captent l’énergie de l’amour et croissent. En rentrant chez vous, si vous souriez à votre chien et lui caressez la tête, il remuera la queue en signe de contentement. Si, par contre, vous criez après lui et lui donnez des coups, il ira se tapir dans un coin, grognera ou vous mordra. Si vous vous répandez en invectives contre ceux que vous aimez, ils vont prendre une attitude défensive. Le vrai sourire est une marque d’amour ; il transmet une énergie réconfortante, dotée d’un pouvoir de guérison. Ceux qui ne sourient pas perdent leur capacité à donner et recevoir. Leur air sombre, leur manque d’humour face à la vie leur vaut souvent des ulcères ou d’autres dérèglements physiques. A l’inverse, ceux ayant le sourire aux lèvres apportent la joie à leur entourage ; ils sont en bonne santé et vivent une existence heureuse. Tous ceux qui les rencontrent gardent d’eux un souvenir agréable.
Nous savons, bien sûr, faire la différence entre une personne gaie et une personne maussade et n’ignorons pas que le bonheur va avec la santé et la tristesse avec la maladie. Mais, en même temps, nous ignorons que le sourire est doté de pouvoirs ou, tout au moins, toute l’étendue de ceux-ci.
Aux temps anciens, les maîtres taoïstes enseignaient que le sourire intérieur, le sourire envers soi-même, était garant de santé, de bonheur et de longévité. Se sourire à soi-même, c’est comme un bain d’amour ; il fait de vous votre meilleur ami. Le sourire intérieur apporte à ses pratiquants l’harmonie intérieure.
Si nous jetons un regard sur notre société occidentale, nous nous apercevons qu’elle ne connaît pas le secret du sourire. Elle reflète de façon tragique notre manque d’harmonie intérieure.
Nous sommes de plus en plus en proie aux maladies physiques et psychiques, des maladies allant du cancer à l’anorexie nerveuse. La violence et la destruction règnent dans le monde, y faisant disparaître tout sentiment d’amour. L’individu autant que la société sont menacés par l’abus de drogues de toutes sortes et l’accumulation de déchets radioactifs. Nous avons perdu de vue le Tao.
Nous étant éloignés du courant naturel de vie, nous avons perdu notre pouvoir d’autoguérison.
2. Apportez l’amour à vos organes vitaux
Nos problèmes sont dans l’ensemble très complexes, au point que nous nous laissons submerger par eux. La plupart d’entre nous sont pris de découragement ; nous baissons les bras et n’essayons même plus de comprendre le tableau intégral de la vie. Nos têtes chancellent tant elles sont pleines d’informations venant de toutes parts (télévision, radio, journaux, ordinateurs). Il nous faut arriver à les assimiler, ce qui n’est pas facile, d’autant que nous vivons dans la dissociation corps/esprit.
Un corps sain n’est pas atteint par le stress de la vie moderne ; celle-ci lui fournit même l’occasion de créations nouvelles. Seulement, nombre de gens ne connaissent pas les mécanismes qui leur assureraient un équilibre naturel corps/esprit. Ils essaient d’assimiler le monde mentalement, par l’accumulation de concepts, de pensées, de désirs.
Ils oublient que leur corps est contraint de transporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre tout l’excédent de bagage mental, et que celui-ci l’épuise à la longue. L’épuisement corporel se traduira par une crise cardiaque, de l’arthrite chronique ou des dysfonctionnements hépatiques… Lorsque nous craquons, nous accusons notre “pauvre corps”, à tort car le véritable coupable est notre mental sur-stressé.
La plupart d’entre nous ignorent jusqu’à la localisation de leurs organes physiques ; et ne parlons pas de leur taille, de leur forme et de leurs fonctions, ce qui est une preuve de notre ignorance des rapports existant entre le corps et le mental. En admettant même que nous ayons une connaissance intellectuelle de nos organes physiques, celle-ci ne nous en donne pas une expérience tangible, car nous ne percevons pas les messages subtils qu’ils nous lancent sans cesse. Par exemple, nous croyons être contents lorsque notre mental l’est. Même si nos intestins se rebellent contre la suralimentation, si nos poumons sont chargés de nicotine, nos reins épuisés par l’abus de café. Le mental, de son côté, continuera d’apprécier la cuisine gastronomique, la cigarette et le café. Nous sommes sourds aux messages que nous lancent nos organes et empêchons ainsi que s’actualise en nous l’expérience d’un profond bien- être physique.
Nous sommes comparables à cet automobiliste inconscient qui passe son temps à laver et astiquer son véhicule puis à rouler sur des chemins poussiéreux, pleins de bosses, et à qui il ne viendrait à l’idée de changer les bougies ni de faire une vidange du moteur. Lorsque sa voiture refuse de rouler, il pousse des jurons, se plaint, se justifiant de ne rien connaître à la mécanique et accusant le garagiste qui, pourtant, l’avait averti que la voiture avait besoin d’une bonne révision complète.
Nous avons exactement le même comportement. Nous dépensons notre énergie (et notre argent) pour notre apparence physique, mais nous nous maltraitons intérieurement. Nous avons un régime alimentaire déséquilibré, buvons de l’alcool, fumons. Et pire encore : nous nous privons d’amour. Or, s’il vient un jour où le souffle nous manquera, où nos reins seront bloqués, où un cancer se déclarera, nous en serons bouleversés.
D’aucuns arrivent à se convaincre de façon étonnante qu’ils ne sont pour rien dans leurs maladies. Ils s’empressent de porter le blâme de leur mauvaise santé sur leurs gènes, le vieillissement, le manque de chance, etc. Trop de gens sont inconscients de ce qu’une maladie est directement imputable à des années entières de stress, d’abus corporels apparemment mineurs, notamment pour ce qui est des organes vitaux. Les organes vitaux sont intimement liés au cerveau. Le corps est le filtre de nos perceptions, de nos sentiments, de nos pensées ; il est notre magasin de souvenirs, le support et le sens même de notre identité.
Peu de gens réalisent que l’arrêt temporaire du fonctionnement psychique, l’absence temporaire de pensées ou de sensations, n’empêchent pas nos organes de continuer à fonctionner. Par contre, lorsque la rate éclate, que le cœur s’arrête de battre ou que le foie ne remplit plus ses fonctions, alors notre vie est vraiment en danger.
Le cerveau commande, mais ce sont les organes qui font le travail. Imaginez que vos organes travaillent dans une usine. Si le patron n’est jamais là ou s’il fait fi des doléances de ses employés (conditions de travail, horaires trop chargés, salaires trop maigres), ceux -ci vont finir par se décourager, se mettre en grève ou donner leur démission. L’usine ne tourne plus, la fabrication est arrêtée ; à ce moment-là le patron se voit contraint d’ouvrir les négociations. Un peu tard car, si les ouvriers ont quitté leur travail, son autorité a baissé ; peut-être l’usine ne rouvrira-t-elle jamais et le patron perdra-t-il son gagne-pain (n’oublions pas que le problème ne date pas d’hier!).
3. Apprenez à sourire intérieurement
Fermez les yeux et souriez à travers eux. Détendez-vous et sentez vos yeux émettre un sourire profond et radieux. Par la détente des yeux, vous allez calmer tout votre système nerveux.
Les yeux sont en liaison avec le système nerveux autonome qui est partagé en deux : le sympathique et le parasympathique. Le premier commande les réflexes de survie, le second permet au corps de se détendre et de se sentir en sécurité. Il est générateur de calme, des sentiments d’affection et d’amour, en nous et chez les autres.
Ces deux systèmes physiologiques sont liés à chaque organe et chaque glande. Par l’intermédiaire des systèmes nerveux, ceux-ci reçoivent l’ordre d’accélérer ou de ralentir leur activité. C’est donc de cette liaison entre les yeux et les systèmes nerveux que découlent toute la panoplie des émotions et des réactions physiques immédiates. En détendant les yeux grâce au sourire intérieur, vous libérez votre esprit de tout le poids des tensions corporelles. Dans ce cas, vous devenez bien plus apte à vous concentrer et à employer toute votre énergie créatrice à la tâche qui vous occupe : atteindre l’harmonie avec votre environnement.
Selon les taoïstes, le lien entre la détente des yeux et la faculté de concentration est essentiel et primordial.
Lorsque vous sentez vos yeux rayonner un large sourire, faites descendre cette énergie dans vos organes vitaux, puis emplissez-les d’un sentiment d’amour. La liste ci-dessous vous permettra de vous rappeler sans mal les diverses phases de la pratique du sourire intérieur :
- La ligne à l’avant du corps : yeux, visage, cou, cœur, système de circulation du sang, poumons, pancréas, rate, foie, reins, glandes surrénales.
- La ligne du milieu du corps : bouche, œsophage, estomac, intestin grêle, gros intestin, rectum, anus. Avalez de la salive en même temps.
- La ligne à l’arrière du corps : les vertèbres, l’une après l’autre, de la première cervicale au coccyx.
La ligne à l’avant du corps
Ce sourire énergétique que vous faites descendre dans les organes vous aidera plus tard à ouvrir la circulation appelée Orbite Microcosmique.
Ce sourire doit se faire sans effort, se déverser en pluie à partir des yeux, à travers les organes vitaux, jusque dans la région du sexe. Avec la pratique, cette circulation se fera automatiquement et favorisera le bon fonctionnement des organes concernés.
Les mâchoires. Répandez le sourire dans le visage, puis faites-le entrer dans vos mâchoires. Les mâchoires sont un des endroits du corps où les tensions s’accumulent le plus. Souriez avec le fond de votre bouche. Quand l’énergie créée par le «sourire intérieur» s’y est répandue, vous aurez la sensation que votre corps lâche prise, que ses tensions se relâchent. Cette détente peut s’accompagner de picotements, voire d’audition de bruits. Si tel est le cas, n’en soyez pas alarmé(e).
La langue et le palais. La langue, nous l’avons vu, est l’endroit où se rejoignent le canal gouverneur (yang) et le canal de fonction (yin). Au début placez la pointe de la langue en position naturelle contre la mâchoire supérieure, juste derrière les incisives. Puis lorsque la langue est dans la position correcte, elle peut glisser sans effort vers le haut jusqu’à toucher le voile du palais situé au fond de la bouche, mais il est plus facile au débutant de la tenir dans la première position. Lorsque le ch’i se répand dans la langue, il est possible que vous ressentiez un picotement chaud et expérimentiez des goûts dont vous n’avez pas l’habitude.
La nuque et la gorge. La nuque est aussi un nid de tensions. Elle est traversée par une multitude de nerfs et de vaisseaux sanguins vitaux à votre bien-être. C’est elle qui assure la liaison entre le cerveau et le corps. Une nuque nouée par l’anxiété et les tensions brouille les messages du cerveau et provoque des nœuds dans le corps. Il est précieux d’apprendre à la détendre, cela vous aidera pour la circulation sur l’Orbite Microcosmique.
Commencez par contracter les muscles qui s’y trouvent, puis laissez-les doucement se détendre. Rentrez le menton et laissez tomber le poids de votre tête dans la poitrine. Les Taoïstes de l’Antiquité ont découvert cette technique en observant le comportement des tortues. Enfin détendez les muscles de la nuque en imaginant que votre tête n’a pas besoin d’eux pour se tenir droite. Reculez le sourire dans la nuque par le fond la gorge. Ce faisant, sentez les tensions s’y dénouer.
Le cœur, siège de l’amour. Le cœur envoie le sang et le ch’i (énergie bio-magnétique) à travers les artères et les veines.
Dans le yoga taoïste, le cœur, tout comme les reins, est un organe majeur de transmutation du ch’i. En d’autres termes, le cœur peut à la fois accroître la quantité de ch’i et le transmuter en une énergie supérieure.
Il est dit que les artères sont yang et les veines yin. Par conséquent les artères sont chargées d’énergie positive et les veines d’énergie négative. En répandant le sourire dans votre cœur et en le remplissant d’amour, la circulation sanguine augmente ainsi que les échanges d’énergie yin et yang à l’intérieur de cette circulation. Sentez l’énergie d’amour de votre sourire se répandre dans tout le système circulatoire.
Le sourire intérieur pratiqué en vue d’activer la circulation de ch’i permet au cœur de moins travailler. Le sourire à travers les yeux et le cerveau stimule la circulation énergétique, de sorte que le sang peut circuler pleinement et librement alors même que le cœur est détendu. Cette pratique, jointe à une alimentation saine et à des heures régulières d’exercice physique, réduira considérablement les risques d’ennuis cardiaques.
Vous sentez la détente gagner le visage et la nuque, puis se répandre dans le cœur. Écoutez un moment, vous avez l’impression d’un cœur frais et paisible et, en même temps, vous en avez la sensation physique. Les gens nerveux ou de tempérament coléreux éprouvent souvent des douleurs et des tensions dans le cœur ou la région du cœur. Le fait de faire rayonner un large sourire dans cette région les en soulagera.
Emplissez votre cœur d’amour, faites de lui votre « bien-aimé ».
Les poumons. Du cœur, étendez le sentiment d’amour aux poumons. Sentez-les se décontracter et respirer avec aise. Au moment où l’air entre puis quitte vos poumons, sentez-les s’animer. Alors que vous détendez vos poumons et y laissez l’énergie entrer pleinement, sentez la nature humide et spongieuse de cet organe.
L’abdomen. Répandez ensuite le sourire intérieur dans votre foie, du côté droit du corps, juste au-dessous de la cage thoracique. Si votre foie est dur, si vous avez du mal à en acquérir la sensation, persévérez dans votre pratique pour le ramollir. Redonnez-lui la vie par le sourire, régénérez-le par l’amour.
Envoyez le sourire aux reins, juste au-dessous de la cage thoracique, de part et d’autre de la colonne vertébrale. Les glandes surrénales sont situées sur le sommet des reins. Souriez-leur. Peut-être vous enverront-elles une décharge d’adrénaline ! Les reins sont le transformateur inférieur de ch’i qu’ils déversent dans les veines et les artères. C’est pourquoi souriez-leur, envoyez-leur de l’amour. Comme pour le cœur, cette pratique accroît la circulation de ch’i dans tout l’organisme.
Laissez le sourire se répandre dans toute la partie centrale de votre abdomen, dans la rate et le pancréas. Ensuite, amenez-le au nombril, laissez-le s’immobiliser à cet endroit du corps. Le sourire intérieur vous détend et vous rend heureux, de sorte que vos sécrétions organiques deviennent comme du nectar. N’oubliez pas que si vous vivez dans la peur, la nervosité ou la colère, ils produisent des substances toxiques… La pratique du sourire allège le travail de vos organes, ce qui leur permet de fonctionner avec plus d’efficacité. Jour après jour nous demandons à nos organes d’accomplir une lourde tâche : faire circuler et purifier des litres de sang, transformer notre nourriture en énergie, éliminer des substances toxiques, maîtriser nos tensions émotives. Le sourire intérieur leur rend la tâche plus facile et plus agréable.
La ligne du milieu du corps
Commencez, là aussi, par répandre le sourire par les yeux. Puis faites-le descendre dans la bouche, souriez avec le fond de la bouche. Remuez la langue en tous sens afin d’amasser de la salive. Quand vous sentez que votre bouche en est pleine, touchez le palais avec le bout de la langue puis, les muscles du cou bien tendus, avalez-la rapidement. Le sourire intérieur doit accompagner la salive jusqu’à l’œsophage, se répandre avec elle dans l’appareil digestif, puis s’immobiliser au nombril. La salive est un merveilleux lubrifiant contenant l’énergie vitale qui, du centre situé au nombril, va se diffuser partout dans le corps. Grâce au sourire intérieur, répandez l’énergie dans votre estomac ; la qualité de vos aliments s’en trouvera rehaussée et votre digestion facilitée. Laissez l’énergie du sourire intérieur détendre l’intestin grêle, le gros intestin, le rectum.
La ligne à l’arrière du corps
Commencez toujours par sourire dans les yeux, puis dans la langue et le fond de la bouche. Avant d’envoyer le sourire dans la colonne vertébrale, assurez-vous que votre dos est droit et vos épaules légèrement penchées vers l’avant. Envoyez le sourire dans chaque vertèbre, l’une après l’autre, de la première cervicale jusqu’au coccyx. La colonne vertébrale est le protecteur du système nerveux central ; elle est, de plus, essentielle à l’augmentation de la circulation de ch’i. Elle compte sept vertèbres cervicales, douze vertèbres dorsales, cinq vertèbres lombaires, le sacrum et le coccyx.
A un moment, vous sentirez dans vos vertèbres de la chaleur et un grand bien-être. La relaxation profonde de la région lombaire, du coccyx et du pubis produit de l’énergie, et cette énergie monte alors sans difficulté dans la colonne vertébrale par le sacrum.
Pour finir, au niveau du nombril
Terminez la pratique du sourire intérieur en ramenant l’énergie au nombril.
Avec de la pratique, l’ensemble de cette méditation est réalisable en seulement quelques minutes, mais au début il vous faudra surement un certain temps avant de vraiment sentir cheminer le sourire. Ne soyez pas impatient(e).
-> Important : à la fin de votre méditation, il n’est pas souhaitable que l’énergie reste dans les centres supérieurs (la tête ou le cœur). La région du nombril, qui peut recevoir sans mal un accroissement de chaleur, constitue le meilleur endroit pour la stocker.
Notons que la plupart des effets secondaires désagréables (maux de tête, vertiges) viennent d’un excès d’énergie dans la tête.
Donc, afin de ramener l’énergie ch’i dans la région du nombril, concentrez-vous sur ce point et imaginez l’énergie tournant autour en formant des spirales, à quelques cm de la peau. Du point de vue d’un observateur vous faisant face (cliquez sur l’image) les hommes doivent faire tourner cette spirale 36 fois dans le sens des aiguilles d’une montre, et les femmes 36 fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Puis inversez le mouvement 24 fois, autrement dit faites circuler l’énergie dans le sens opposé.
Courtesy “Energie vitale et Autoguérison” – Mantak Chia
Pratiquez le sourire intérieur dans la vie courante
Bien que son objectif principal soit de nous détendre, le sourire intérieur reste une méditation très puissante en soi. En l’appliquant dans votre vie quotidienne vous en constaterez les merveilleux effets. Et si vous la pratiquez régulièrement elle transformera votre vie !
La maîtrise du sourire intérieur vous fera ressembler à la tortue plongeant dans l’océan de l’inconnu sans éprouver de crainte. Vous créerez la détente intérieure, laquelle vous donnera de l’assurance pour faire face à n’importe quelle situation que vous rencontrerez dans la vie. Votre sourire repoussera au loin la négativité ; vous aurez la joie de vivre en toutes circonstances.
Le sourire intérieur fait entrer l’amour dans votre corps, là où il est le plus indispensable, car c’est dans, et à travers lui, que vous vivez. Voyez en lui comme une communauté dont les divers membres, que trop souvent nous ignorons ou maltraitons, travaillent avec constance et dévouement. Apprenez à aborder les diverses parties de votre corps avec considération, affection et respect, comme s’ils étaient vos chers enfants.
Ne laissez pour compte aucune d’elles. Vous ne tarderez pas à faire la connaissance de l’amour, de l’énergie de l’amour. Si vous savez persister, votre vie s’épanouira. Les habitants de votre monde intérieur (organes vitaux, os, sang, cerveau…) vous restitueront un corps neuf. Avec lui vos rapports avec les êtres et les choses changeront ; ils se feront dans la paix et l’amour. Donc souriez… à vous-même, où que vous soyez, qui et quoi que vous rencontriez sur le chemin de votre vie.
Courtesy “Qi Gong” – Dr Yves Requena